Aujourd’hui, il y a 57 livres dans ma « pile à lire » sur Goodreads. C’est un mélange de genres éclectique, qui comporte des classiques que je me dis que je « devrais » lire (Autant en emporte le vent ou Frankenstein, par exemple), quelques thrillers que j’espère avoir le courage de lire un jour et enfin, un choix énorme de romans contemporains que je dévore sans retenue.
Bon nombre de ces livres attendent (im)patiemment leur sort depuis plusieurs années alors que d’autres viennent tout juste d’atterrir dans la pile. Et de temps à autre, j’entends parler d’un livre qui m’a l’air tellement bien que je l’ajoute à la liste illico et je me lance dès que j’arrive à mettre les mains dessus. Nom de code : Verity (ou Code Name Verity, son titre original) a fait partie de ces heureux élus !
L’histoire de Nom de Code : Verity
J’ai l’habitude d’écrire mes propres descriptions pour ces articles mais cette fois-ci je préfère m’en tenir à celle de la quatrième de couverture du roman !
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Je dirai toute la vérité.
Je n’ai plus que deux semaines à vivre. Après, vous m’exécuterez.
Car la mort est le sort que les nazis réservent à leurs ennemis, n’est-ce pas ? Et j’ai été prise en flagrant délit d’espionnage… Je n’ai pas d’autre choix que de livrer tout ce que je sais. Je ferai tout, absolument tout pour éviter un nouvel interrogatoire du capitaine SS von Linden.
Tout a commencé le jour où j’ai rencontré mon amie Maddie. C’est elle, le pilote qui m’a conduite jusqu’ici. Folles que nous étions, nous avons tenté d’envahir la France à nous deux.
Nous formions alors une équipe du tonnerre.
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Mon avis
Comme d’habitude, pas de spoilers dans cet article mais j’aurais TELLEMENT voulu connaître quelqu’un qui a déjà lu ce roman ! J’aimerais tant en parler en détails, tout revoir et en discuter longuement avec une personne ayant autant aimé cette histoire que moi. C’est un texte extraordinaire et une vraie montagne russe émotionnelle. Quelle retombée à la fin, c’était dur de sortir dans la rue et de reprendre la vraie vie. C’était vraiment incroyable et je suis très heureuse d’avoir pu le lire sans qu’on me raconte l’histoire avant.
J’ai déjà conseillé ce roman autour de moi et j’ai eu plusieurs retours du genre « ça a l’air déprimant », et OUI c’est très triste, d’autant plus que les personnages semblent si réels. Je savais bien depuis le départ que c’était une œuvre de fiction, mais le tout débordait de vie, tout autant (voire plus) que certains livres de non-fiction sur la Seconde Guerre Mondiale que j’ai lus. La culpabilité du collaborateur, la honte, la petite bêtise qui attire l’attention des Nazis… Le tout est si tangible qu’on est vite emporté par les événements.
J’ai été frappée par la voix du narrateur à la première personne. On découvre ainsi l’histoire (nous, les lecteurs, qui lisons en même temps que les Nazis) à travers des souvenirs très tendres qui nous rapprochent tant de la protagoniste qu’on a un mal fou à supporter les scènes de torture qui vont suivre.
Je dois avouer que je ne comprends pas qu’on qualifie ce livre de roman « jeunes adultes ». Les thèmes évoqués – la torture sous le règne nazi, les camps de concentration, la haute trahison – ne me font pas penser que l’auteure s’est censurée pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes. J’ai commencé le livre en me disant qu’il était très bien, et il n’a tout simplement pas cessé de s’améliorer. J’ai eu le souffre coupé à chaque retournement et je n’ai cessé de m’inquiéter pour les personnages. J’ai pleuré les morts et souffert pour les blessés, et même si j’ai toujours un livre en main en allant travailler le matin, mon trajet en métro n’a jamais semblé si court.
Nom de code : Verity fera désormais partie de mes livres préférés et je vais le relire dès que possible. En attendant, je vais lire la suite : Rose sous les bombes. En espérant que mes prochaines lectures soient aussi quali que celle-ci !
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