Dans mon dernier article, je vous parlais des produits que j’utilise dans mon appartement pour une maison qui génère moins de déchets. Cette fois, je compte vous présenter les cosmétiques et produits d’hygiène que j’ai adoptés pour une routine beauté plus verte !
Il y a environ un an, j’ai pris le temps de bien regarder tous les produits de beauté que j’utilisais et je n’ai pas DU TOUT aimé les ingrédients qui figuraient sur les étiquettes ! Des dérivés du pétrole, du sodium tallowate (c’est-à-dire de la graisse de bœuf) et beaucoup trop d’huile de palme, grande responsable de la déforestation. Les produits de beauté étaient également souvent testés sur les animaux dans de piètres conditions.
Petit à petit, j’ai remplacé la majorité de ces produits par des alternatives que j’aime tout autant utiliser et qui sont moins nocives pour l’environnement. J’ai choisi chaque produit pour des raisons différentes. Certains ont des ingrédients 100% naturels. D’autres remplacent des éléments jetables qui polluent nos océans et blessent les oiseaux marins et les espèces sous-marines. D’autres ont très peu de packaging, et encore d’autres me permettent d’utiliser moins d’eau sous la douche en plus de réduire le nombre de bouteilles en plastique jetées chaque année.
J’espère que vous trouverez cet article utile ! Comme vous verrez à la fin de l’article, je n’ai pas trouvé de solution pour tout et j’aimerais beaucoup connaître vos bons plans écolo si vous en avez !
Note : comme je l’ai signalé dans mon article précédent, la plupart de ces produits sont d’origine française puisque je vis à Paris. Il vous faudra peut-être trouver des équivalents proches de chez vous !
Visage
Tout d’abord, j’utilise ces mouchoirs en tissu pour remplacer la version jetable au quotidien. Ils sont très utiles et me permettent de n’acheter des mouchoirs en papier qu’en période d’allergies, par exemple. Ils sont grands et tout doux. Si vous avez peur d’être dégouté(e) en utilisant cette alternative, sachez que vous pouvez les mettre directement dans le tambour de votre machine à laver après usage, en attendant de faire une lessive. Vous n’aurez ainsi pas à les récupérer au fond de votre panier à linge à la fin de la semaine.
Prochain candidat : l’oriculi, un drôle de petit bâtonnet pour se nettoyer les oreilles à la place des cotons tiges. Ces derniers ne sont pas recyclables car ils sont généralement faits en plastique. De plus, la culture du coton est très gourmande en eau. Saviez-vous qu’aux Etats-Unis, on produit 25,5 milliards de cotons tiges par an ? Imaginez l’impact que cela doit avoir sur la planète… C’est pour cette raison qu’ils seront bientôt interdits en France. Ceci étant dit, j’avoue préférer la sensation du coton tige à celle de l’oriculi, mais je sais que je n’en rachèterai pas. En fait, c’est très, très mauvais pour les oreilles !
J’utilise des cotons démaquillants lavables depuis quelque temps et j’y suis tellement habituée maintenant que j’oublie parfois qu’il s’agit d’un produit « alternatif ». Avec un peu d’eau de rose issue d’une bouteille en verre écologique, j’ai trouvé mon bonheur. Je viens d’en acheter des nouveaux, c’est dire !
Et enfin, j’utilise ce gel nettoyant et cette crème hydratante de la marque Avril Beauté que j’aime beaucoup. Ce sont des produits biologiques, peu chers, made in France et sans packaging superflu. La crème hydratante que j’utilisais avant venait accompagnée d’un petit carton inutile donc je trouve que c’est déjà beaucoup mieux !
Corps
J’aime d’amour ce déodorant 100% naturel. Je n’exagère même pas : cela a été très difficile de trouver un déo qui 1) fait son job, 2) sent bon, 3) n’est pas trop cher et 4) a un packaging écologique. J’adore ce produit et je suis très contente de pouvoir arrêter de fabriquer mon déo moi-même ! Maxime utilise celui-ci (oui, il est marketé pour les femmes, mais ça lui est égal). Je termine en ce moment ce déo qui fonctionne bien et qui coûte trois francs six sous, mais qui vient des Etats-Unis. Maintenant que j’ai trouvé une marque française que j’adore, je préfère réduire mon empreinte carbone encore un peu plus !
J’utilise aussi ces serviettes hygiéniques en tissu qui se lavent en machine. Ils ressortent propres à tous les coups à condition de ne pas dépasser les 30 degrés. Les serviettes jetables sont bourrés de produits chimiques qui sont très mauvais pour la santé, alors je suis ravie d’avoir trouvé cette alternative.
J’ai arrêté les gommages il y a longtemps – alors que j’adorais m’en servir – car j’ai appris que les microbilles étaient souvent en plastique. Des spécialistes de la biologie marine retrouvent de plus en plus de résidus de plastique dans les ventres des poissons et oiseaux marins. J’ai fini par trouver des gommages naturels à des prix raisonnables, comme celui-ci ou celui-là, mais on peut aussi juste mélanger du sucre ou du marc de café avec un peu d’huile de coco ou d’olive. Cela m’allait bien mais j’ai fini par vouloir quelque chose de tout fait.
J’essaie aussi de préférer des savons solides au gel douche afin d’éviter les bouteilles en plastique. Le problème, c’est que beaucoup de savons contiennent de l’huile de palme qui est liée à la déforestation. J’ai essayé des savons sans huile de palme mais ils sont bien plus chers et de surcroît, ils fondent beaucoup plus vite. Normal : l’huile de palme permet de solidifier le produit ! Tout cela pour dire que j’achète désormais des savons qui contiennent de l’huile de palme bio ou issue du commerce équitable (à en croire les étiquettes). J’aime ceux-là et ceux-là. Ce n’est pas idéal à mes yeux mais c’est la meilleure solution que j’ai trouvée jusqu’à présent !
Et enfin, j’utilise de l’huile de coco en tant qu’hydratant général qui est peu cher, dure une éternité et sent très bon. J’ai presque fini le gros pot que j’ai donc je vais tester l’huile d’abricot pour changer !
Cheveux
J’ai arrêté d’utiliser les shampoings classiques il y a un an ou deux et je ne l’ai jamais regretté. Avec eux, je devais me laver les cheveux bien trop souvent. Je ne savais pas que ces produits contenaient autant d’ingrédients agressifs qui irritent le cuir chevelu pour nous inciter à faire de plus en plus de shampoings. J’utilise désormais des shampoings naturels avec de bons ingrédients, comme celui-ci, celui-là ou encore celui-là, mon petit préféré.
Afin de consommer moins d’eau, de shampoing et avoir les cheveux plus sains et propres, j’applique un masque d’argile verte à mon cuir chevelu une fois par semaine avant de les laver comme d’habitude. Cela permet de traiter le cuir chevelu pour qu’il produise moins de sébum, ce qui me permet d’espacer les shampoings de 3 voire 4 jours.
Afin d’éloigner le shampoing à l’eau d’encore un jour, j’utilise de la fécule de maïs (stockée dans une vieille bouteille de graines de sésame) à la place du shampoing sec. Pour ce faire, je saupoudre une cuillère à café de poudre dans la paume de la main avant de l’appliquer sur les racines des cheveux, en massant le cuir chevelu pour le faire pénétrer. Cinq minutes plus tard, je me frotte les cheveux à l’aide d’une serviette pour ôter l’excédent de poudre. Puis, je me brosse religieusement les cheveux avec cette superbe brosse qui redistribue le sébum des racines jusqu’aux pointes. Je m’en sers tous les jours et cela m’aide vraiment à espacer les shampoings.
NB : Mes cheveux sont blonds donc je peux utiliser de la fécule de maïs toute simple. Mais avec les cheveux bruns, mieux vaut un shampoing sec couleur marron. Pour cela, vous pouvez mélanger de la fécule de maïs, de l’argile verte en poudre et du cacao en poudre : cela vous fera un shampoing sec tout naturel et écologique. Je ne recommande pas les aérosols : cela vous polluera les poumons et les cheveux en même temps que la planète !
Ce que je cherche encore à remplacer
Comme dit au début de cet article, je n’ai pas encore trouvé de solution à tout. Je recherche notamment une alternative écologique aux brosses à dents en plastique et les tubes de dentifrice. Il existe des marques de dentifrice solide mais je ne suis pas sûre que ce soit hygiénique, accessible ni même très pratique. Et pour les brosses, je veux bien me tourner vers le bambou mais elles sont facilement 3 à 4 fois plus chères et j’ai entendu qu’elles s’abîmaient très vite. J’ai également pensé aux brosses où l’on garde le manche pour ne changer que la tête, mais je n’en trouve pas près de chez moi. Je continue donc mes recherches !
Voilà tout, bravo à celles et ceux qui auront réussi à me suivre jusqu’ici ;) Si vous avez des idées d’alternatives écologiques pour les produits de beauté du quotidien, je serais ravie de les lire dans les commentaires !
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