J’ai entendu parler de I Will Always Write Back sur un de mes blogs cuisine préférés : Dinner, a Love Story. Face à mes démonstrations involontaires de surprise, de joie ou de désespoir en lisant ce roman, les autres passagers du métro ont dû être bien perplexes ! Voici ce que j’ai pensé de ce livre.
Description
Caitlin est américaine et elle a douze ans. Un jour, elle entend parler d’un projet d’échanges épistolaires à l’école. Ses camarades de classe choisissent d’envoyer leurs lettres en France ou en Allemagne, mais Caitlin prend le Zimbabwe. C’est Martin qui reçoit sa lettre : il a 14 ans et c’est le meilleur élève de sa classe. Les deux enfants maintiennent la correspondance pendant plusieurs années, ce qui leur permettra chacun de découvrir un monde entier au-delà de leurs vies respectives.
Mon opinion
J’ai aimé découvrir l’histoire vraie de ces deux individus qui deviennent aussi proches que des frères et sœurs. I Will Always Write Back a été conforme à mes attentes par bien des aspects. Ce livre nous rappelle à quel point nous sommes privilégiés : nous possédons tout simplement plusieurs paires de chaussures alors que des enfants zimbabwéens comme Martin n’en ont aucune.
En lisant ce roman, j’ai ressenti de la colère vis-à-vis de moi-même ainsi que tous ceux qui se plaignent de leurs problèmes « de riches » (pourtant souvent légitimes). Les difficultés de certains sont tellement plus insurmontables : on découvre dans I Will Always Write Back des familles qui ne peuvent pas payer la scolarité de leurs enfants, qui règlent tous leurs achats avec uniquement quelques pièces et qui ne possèdent même pas de compte bancaire.
Néanmoins, j’ai été surprise par d’autres aspects de ce roman. Au début de l’histoire les deux personnages sont encore enfants donc le style d’écriture est basique, ce qui est bien compréhensible. Mais le ton reste très jeune jusqu’à la fin, alors que Martin et Caitlin ont la vingtaine. J’ai commencé à me lasser vers la fin et j’aurais aimé qu’il y ait moins de détails sur les différents obstacles qu’ils doivent surmonter ensemble.
Ceci étant dit, le tout reste une histoire inspirante à propos de la générosité, la confiance en l’autre et l’altruisme. C’est aussi une leçon de relativisme : I Will Always Write Back m’a appris que 20 dollars américains permettent de couvrir un an de frais de scolarité privée pour un enfant zimbabwéen ! Je recommande ce livre surtout aux jeunes adultes (l’anglais est très simple) mais également à tous ceux qui ont besoin de se souvenir de la chance qu’ils ont !
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