Après avoir dévoré le roman Nom de Code : Verity, j’ai directement enchainé sur Rose sous les bombes, la suite de cette histoire par Elizabeth Wein. Voici ce que j’en ai pensé !
Histoire
Rose Justice est une jeune pilote américaine basée en Angleterre pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle est capturée par les Nazis et envoyée en camp de concentration à Ravensbrück, où elle se lie d’amitié avec d’autres prisonniers.
Ce que j’en ai pensé
Rose sous les bombes est un roman beaucoup plus classique que Nom de Code : Verity. Dans ce deuxième volet, nous découvrons l’histoire terrifiante d’une fille ordinaire emprisonnée dans un camp de concentration. Il y a des descriptions saisissantes du quotidien à Ravensbrück. Ce roman rappelle tant les témoignages de survivants des camps qu’on oublierait presque qu’il s’agit d’une œuvre de fiction.
Et à juste titre : à la fin du roman il y a un passage de la part d’Elizabeth Wein qui explique comment elle a fait ses recherches en écrivant Rose sous les bombes. Il se trouve que beaucoup d’histoires qu’on y découvre sont basées sur des faits réels. Mais même sans le savoir, j’ai ressenti une profonde tristesse pour les prisonniers qui se font fouetter, fusiller, violer ou gazer. On leur fait même subir des interventions chirurgicales très violentes sans leur accord. Si seulement les événements de la Seconde Guerre Mondiale étaient vraiment fictifs.
Le livre était difficile à lire, mais j’ai retrouvé avec plaisir certains personnages du premier volet. Ces retrouvailles littéraires m’ont fait chaud au cœur : c’est une façon de rappeler au lecteur que la vie continue, même en période de guerre. Un personnage secondaire en particulier refait surface à un moment et bénéficie d’un bel élément de surprise. Je ne m’en suis pas doutée et j’ai été très étonnée de le retrouver là !
Rose, quant à elle, est un nouveau personnage qui ne faisait pas partie de Nom de Code : Verity. Son expérience de la guerre est très différente de ce qu’on lit dans le premier roman. Elle est une femme extraordinaire, jeune et courageuse, et on apprend à l’aimer en l’espace de quelques pages.
Toutefois, je dois dire que le début de Rose sous les bombes s’est déroulé un peu trop vite à mon goût. Après un vol en direction de la France, Rose disparaît sans laisser de trace et ses proches se font un sang d’encre à son sujet. Puis, elle réapparaît à Paris après avoir passé 6 mois dans le camp et couche son histoire sur papier, ce qui représente 90% du roman. Personnellement, j’ai trouvé que la disparition puis réapparition de Rose se succèdent trop rapidement, sans que j’aie le temps de m’inquiéter pour elle. L’histoire qu’elle raconte ensuite est terriblement triste et angoissante, mais la disparition initiale m’a semblé précipitée.
Un autre élément qui m’a posé problème dans ce roman, c’est les poèmes de Rose. Son personnage écrit beaucoup de poésie pendant qu’elle est emprisonnée. J’ai peut-être eu tort de le faire, mais j’ai souvent lu ses poèmes en diagonale et la prose m’a davantage captivée. C’est quasiment toujours le cas avec moi, la poésie n’étant pas trop mon truc, mais les poèmes m’ont semblé ne pas être à leur place par moments.
En tout et pour tout, j’ai préféré Nom de code : Verity au deuxième livre. Je l’ai trouvé plus original, surprenant et poignant que Rose sous les bombes qui fait un peu faiblard à côté. Mais cela reste un très bon roman que je recommande, à condition de commencer par Nom de Code : Verity !
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