Bonjour à tous ! Je n’avais pas prévu de laisser tomber le blog pendant 6 semaines, mais entre mon déménagement et le travail j’ai été sous l’eau ces derniers temps ! J’ai commencé cet article il y a un bon bout de temps déjà, mais je le ne termine qu’aujourd’hui et je suis très contente de le partager avec vous ! La chronique lecture du jour porte sur A Little Life de Hanya Yanagihara, le tout dernier roman de ma pile de cadeaux de Noël de l’année dernière.
Synopsis
Quatre jeunes hommes, de très bons amis depuis l’université, s’installent à New York. Leurs passés ne se ressemblent pas et leurs objectifs dans la vie sont très différents aussi, mais ils partagent tous la même peur de l’échec dans leurs domaines respectifs. Willem essaie de devenir acteur à succès, JB veut être artiste, Malcolm architecte et Jude, avocat. Les décennies filent à une vitesse folle et chacun d’entre eux vit des expériences éclectiques. Jude, le vrai personnage principal du roman, a vécu une enfance qui n’en avait que le nom. Ses amis ont beau connaître les difficultés de la vie, ils ne pourront jamais deviner les cicatrices qu’il leur cache.
Ce que j’ai pensé de A Little Life
Cet énorme roman (720 pages) nous fait suivre les vies des personnages depuis l’adolescence jusqu’à la mort, tout en évoquant de temps à autre leur enfance également. Les personnages de Willem, JB, Malcolm et Jude sont incroyablement réalistes : en lisant leur histoire je me suis retrouvée à parler de leurs sorts à des amis et à m’inquiéter tout haut de ce qui allait leur arriver. A Little Life a pris un tournant très sombre après un chapitre ou deux et par moments j’ai sauté des passages qui étaient trop graphiques pour moi. Je me suis sentie très mal en lisant les descriptions détaillées à propos de maladies sexuellement transmissibles, de drogues dures, de pédophilie, d’autodestruction, de prostitution et de viol. Cela m’a un peu rappelé le film Slumdog Millionaire dont l’objectif semble parfois être de montrer absolument toutes les horreurs qui peuvent arriver à une seule personne. Pour être honnête, j’ai eu l’impression que tout ce qui pouvait mal se passer, se passait mal !
Cette tragédie moderne était parsemée de joies simples que les personnages partagent ensemble, et qui ne font que rendre encore plus triste l’histoire dans sa globalité. Pour moi, chaque instant heureux était comme tâchée par l’attente de ce qui allait suivre. Même si j’ai été très touchée par les moments de bonheur éblouissants de ce livre, les nombreuses scènes tragiques venaient presque les annuler. Les émotions communiquées dans ce livre sont très fortes : en lisant une scène où un personnage en humilie volontairement un autre, j’ai ressenti une vraie colère et beaucoup de déception vis-à-vis du premier, comme si j’avais été dans la pièce avec les quatre amis. On a comme l’impression d’évoluer avec les personnages, tant l’auteur nous fait faire un voyage avec eux. La chronologie (parfois linéaire, parfois non-linéaire) n’empêche pas le lecteur de s’attacher aux personnages, jusqu’au point où les drames de leurs vies deviennent presque les nôtres.
J’ai été très surprise par la fin : je m’attendais à quelque chose de terrible mais ce qui est finalement arrivé ne ressemblait pas du tout à ce que j’avais en tête. Depuis que j’ai terminé ce livre, j’ai lu beaucoup de livres drôles et « feel good », comme Bossypants de Tina Fey et Me Talk Pretty One Day de David Sedaris. Je ne me sens toujours pas d’attaque pour un roman aussi émotionnellement prenant que A Little Life !
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