Petites recettes de bonheur de Suzanna Hayes et Loretta Nyhan

J’essaie dernièrement de lire davantage et de passer moins de temps sur mon ordinateur. Me plonger dans un bon livre m’apporte tellement plus qu’encore une heure passée à regarder des sites divers et variés sur Internet – même si j’aime bien faire ça aussi – mais c’est franchement difficile de se détacher quand on nous invite à regarder une énième vidéo YouTube.

Mon Kindle m’a bien aidée dans ma tentative de lire davantage (Goodreads aussi) : je peux acheter des livres à 23 heures passées, en pyjama, dans mon lit ! Et mes étagères débordent déjà donc je ne peux pas vraiment acheter plusieurs livres d’un coup en librairie et les garder chez moi jusqu’à ce que je les lise : je n’ai pas la place !

La fiche lecture d’aujourd’hui portera sur Petites Recettes de Bonheur pour Temps Difficiles, écrit par Suzanna Hayes et Loretta Nyhan et publié en 2013.

Description

Petites Recettes de bonheur pour les temps difficiles est un roman épistolaire dont le cadre est les Etats-Unis des années 40. Deux femmes – dont les maris sont allés à la guerre – commencent à s’écrire des lettres pour parler de leurs vies pendant cette période difficile. Elles sont très différentes toutes les deux mais deviennent vite des amies inséparables qui partagent bien des secrets l’une avec l’autre.

Mon opinion

J’adore les romans épistolaires. J’ai dévoré Le Cercle Littéraire des Amateurs des Epluchures de Patates – plus d’une fois, à vrai dire – et ce livre y ressemble beaucoup, bien qu’il y ait beaucoup moins de personnages. J’ai même trouvé l’histoire des Petites Recettes de Bonheur plus réaliste dans l’ensemble que Le Cercle Littéraire : il y avait moins d’histoires un peu incroyables à propos de la guerre et davantage de morceaux de vies de Glory et Rita.

On a dit des Petites Recettes qu’il s’agissait d’un roman « feel good », et même si j’aime lire ce genre de chose, celle-ci ne m’a pas remonté le moral. Il y a des moments joyeux et des moments terribles, puisqu’il s’agit d’un roman situé pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’ai admiré la capacité des personnages à endurer les temps difficiles et à être aussi positifs que possible, mais l’histoire m’a fait me sentir fatiguée. La guerre a gâché tellement de vies.

J’ai aimé ce roman, mais il ne m’a pas fait « feel good ». En revanche, en le lisant je me suis sentie un peu coupable de ne pas toujours apprécier le fait que je n’aie jamais connu la guerre.

N’empêche que l’idée de trouver une aussi bonne amie via une correspondance littéraire me plaît énormément !

C’est pourquoi j’écris de plus en plus de lettres et de cartes postales dernièrement. Mais je vous en parlerai davantage plus tard.

 Il y a un élément du livre que j’ai adoré : les deux écrivains ne s’étaient jamais rencontrés avant la publication du roman ! Après avoir terminé le bouquin j’ai enchaîné sur une interview à la fin qui disait que les deux femmes s’étaient rencontrées via des commentaires sur des blogs. Elles ont échangé quelques mails, se sont parlées au téléphone à propos de chaque personnage puis elles ont commencé à s’écrire en tant que Glory et Rita !

Chacune inventait au fur et à mesure et bien évidemment – puisque les choses sont parfois bien faites – Suzanna Hayes et Loretta Nyhan sont devenues amies avant même de se rencontrer. Cette anecdote m’a fait réfléchir sur l’impact positif d’Internet : et ça, c’est une pensée qui me remonte le moral !